la bagarre entre les camps de YEKINI et BALLA GAYE 2



Après leur face-à-face avorté du 04 avril dernier à Thiès, Yekini et Balla Gaye 2 ont encore laissé les amateurs sur leur faim, hier, lors de leur deuxième rencontre dans un hôtel dakarois. A la place d’un duel des bouches, c’est une bataille rangée d’une violence inouïe, avec usage de machettes et autres armes blanches par les deux camps qui ont transformé le palace en une jungle où tous les coups étaient permis. Le drame a été évité de justesse.
Scandaleux. Il n’y a pas d’autres mots pour résumer ce qui s’est passé, hier, dans l’hôtel qui devrait abriter le deuxième face-à-face entre Yekini et Balla Gaye 2. La première rencontre à Thiès, le 04 avril dernier, n’ayant pu avoir lieu, le promoteur avait décidé de réunir les deux protagonistes du 22 avril, dans un endroit plus select, sans leurs supporters, pour plus de sécurité.

15 heures précises : deux pick-up remplis de forces de l’ordre sont parqués devant le hall de l’hôtel. Apparemment, les dispositions sécuritaires sont prises pour assurer la quiétude de cet évènement de tous les dangers.
16 heures 50 minutes : Thierno Guèye fait les cent pas et vient soudain changer le siège réservé à Balla par un autre. Pendant ce temps, un accompagnateur de Yekini, assis sur la place réservée à l’enfant de Bassoul, veille au grain. Le camp de Balla Gaye 2 se permet même de verser de l’eau bénite.
16heures 53 minutes : Yekini arrive, sous bonne escorte, entouré de Yekini Junior, Youssou Ndour et Malick Niang.
Quatre minutes plus tard, une clameur annonce l’entrée de Balla Gaye 2, flanqué de plusieurs de ses partenaires d’écurie dont Sa Thiès, son petit frère, Abdou Diouf, entre autres.
Des sièges « volent » dans l’assistance
Le désordre s’installe, le présidium est investi par les deux camps qui se regardent en chien de faïence. Malgré l’insistance des organisateurs demandant aux accompagnateurs d’évacuer les lieux, ces derniers refusent catégoriquement. Très nerveux, Sa Thiès qui était juste à côté des accompagnateurs de Yekini déclenche les hostilités. Les insultes fusent des deux côtés. Soudain, le tombeur de Tonnerre, touché par un coup de poing venu de l’autre camp, ne se fait pas prier pour riposter. Yekini Junior se lève et entre dans la danse. C’est la confusion totale, les coups pleuvent de partout, certains accompagnateurs du Lion de Guediawaye brandissent des machettes et autres armes blanches. Abdou Diouf, blessé à l’œil, s’empare d’un siège pour le balancer dans le public.
Une bagarre d’une rare violence s’invite entre les deux qui transforment l’hôtel, en une foire d’empoigne.
Yekini, flegmatique, ne bronche pas
Pendant ce temps, le roi des arènes imperturbable, fait comme si de rien n’était et savoure tranquillement la musique distillée par les casques qui bouchent ses oreilles, alors que les deux camps « s’entretuent ».
Un élément de l’écurie Ndakaru a fendu le crâne d’un solide gaillard qui, le visage complètement ensanglanté, est accompagné par deux flics, pour se faire soigner d’urgence. Le médecin sur place parle d’une blessure avec une profondeur de 7 centimètres.
Visiblement dépassés par la tournure des évènements, les limiers préposés à la sécurité, n’ont que leurs yeux pour assister à ce spectacle désolant. L’insulte à la bouche, les accompagnateurs de Balla Gaye2 quittent les lieux. Arrivés à hauteur de Luc Nicolai, ils insultent copieusement le promoteur Mbourois qui, le regard hagard, ne sait plus où donner de la tête. « Le face-à-face est annulé », lâche-t-il, dépité.

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